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    L’avenir du métier de syndic : décryptage du rapport du CNH et l’impératif de la formation pour les syndics

    • Posted by Immo-formation
    • Categories A la une, Blog, Copropriété
    • Date 21 octobre 2025

    Le métier de syndic de copropriété est en constante évolution, confronté à des défis croissants : complexité réglementaire, attentes des copropriétaires, enjeux énergétiques et numériques. C’est dans ce contexte que le Conseil National de l’Habitat (CNH) a publié un rapport capital sous l’égide d’Henry Buzy-Cazaux rapporteur principal, intitulé « L’Avenir du Métier de Syndic« , qui jette un éclairage cru sur les mutations nécessaires de cette profession. Ce document, destiné à façonner les politiques publiques de demain, met en lumière l’importance cruciale de la formation pour les syndics pour garantir la professionnalisation et l’adaptation des acteurs du secteur.

    Introduction : Un constat incontournable, un avenir à bâtir pour le métier de syndic

    Le rapport du CNH ne se contente pas d’un état des lieux ; il propose une vision prospective et des pistes concrètes pour réinventer le rôle du syndic. Au cœur de ses préoccupations : la qualité de la gestion des copropriétés, la satisfaction des copropriétaires, et l’attractivité d’un métier souvent décrié. L’un des leviers majeurs identifiés pour répondre à ces enjeux est sans conteste le renforcement et l’adaptation de la formation.

    Les réactions publiques à ce rapport sont nombreuses. Caroline G., présidente d’une association de copropriétaires, salue une « analyse lucide des dysfonctionnements actuels« , mais insiste sur la nécessité d’une « mise en œuvre rapide des recommandations, notamment sur la transparence et la compétence« . Du côté des professionnels, Jean-Pierre D., syndic depuis 20 ans, confie : « Ce rapport confirme ce que nous ressentons sur le terrain : le métier est plus complexe qu’il n’y paraît, et la formation continue est notre seule bouée de sauvetage. »

    Les défis majeurs du métier de syndic identifiés par le CNH

    Le rapport du CNH identifie plusieurs défis structurels qui pèsent sur le métier :

    1. La complexité réglementaire croissante : Droit de la copropriété, droit de l’urbanisme, transition énergétique, sécurité incendie, accessibilité… la liste des réglementations à maîtriser s’allonge sans cesse. Cette surcharge législative exige une veille constante et une capacité d’adaptation que seule une formation adéquate peut garantir.
    2. Les attentes accrues des copropriétaires : Les copropriétaires sont de plus en plus informés et exigeants. Ils attendent une gestion transparente, réactive et proactive, avec une forte dimension de conseil. Le syndic ne doit plus être un simple gestionnaire de charges, mais un véritable expert et un facilitateur.
    3. La montée en puissance des enjeux techniques et environnementaux : La rénovation énergétique, la gestion des équipements techniques complexes (chauffage collectif, ascenseurs), et la maintenance préventive sont devenues des priorités absolues. Ces domaines requièrent des compétences techniques pointues, souvent absentes de la formation initiale.
    4. La digitalisation du secteur : Outils de gestion en ligne, assemblées générales dématérialisées, extranets… la révolution numérique transforme les pratiques. Le syndic doit maîtriser ces nouvelles technologies pour optimiser sa gestion et améliorer la communication avec les copropriétaires.
    5. Un manque d’attractivité et de reconnaissance : Le métier souffre parfois d’une image négative et d’un manque de valorisation, ce qui peut rendre difficile le recrutement de nouveaux talents. Une professionnalisation accrue, notamment par la formation, est essentielle pour redorer son blason.

    La formation des syndics : pilier central des recommandations du CNH

    Face à ces constats, le CNH propose une série de recommandations fortes, parmi lesquelles la formation occupe une place prépondérante. Le rapport insiste sur plusieurs aspects clés :

    • Renforcer la formation initiale : Le CNH suggère de revoir les cursus de formation initiale (BTS Professions Immobilières, licences professionnelles) pour y intégrer davantage les spécificités du métier de syndic, notamment en gestion de projet, en droit de la construction, en urbanisme, et en techniques du bâtiment. L’objectif est de préparer les futurs professionnels à la réalité du terrain.
    • Développer la formation continue obligatoire : Au-delà de la formation initiale, le rapport souligne l’impératif d’une formation continue robuste et ciblée. Le décret n° 2016-173 du 18 février 2016 a déjà rendu la formation continue obligatoire pour les professionnels de l’immobilier, avec 14 heures par an ou 42 heures sur trois ans. Le CNH propose d’aller plus loin en s’assurant que ces heures soient effectivement dédiées à l’acquisition de compétences stratégiques pour le syndic.
    • Renforcer le contrôle des CCI : La loi de 2014 impose 42 heures de formation continue obligatoire pour les titulaires de cartes professionnelles immobilières (transaction, gestion locative, gestion de copropriété) et leurs collaborateurs habilités. Le non-respect de cette obligation peut entraîner le non-renouvellement de la carte. Malgré l’importance de cette mesure pour la professionnalisation, les contrôles par les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) sont rares sur le suivi des formations des collaborateurs, et de nombreux collaborateurs de syndics ne suivent pas ces formations. Le rapport souligne l’urgence pour les CCI de renforcer ces vérifications, en mobilisant les moyens nécessaires, y compris via les financements des OPCO, compte tenu des enjeux majeurs pour la qualité de service.

    Une des réactions notables à cette proposition vient de Patricia L., responsable d’un centre de formation, qui déclare : « Nous voyons une demande croissante pour des modules spécialisés. Le rapport conforte notre approche : il faut des formations pratiques, axées sur les problèmes concrets rencontrés par les syndics au quotidien, et pas seulement du droit pur. »

    • Miser sur des formations spécialisées : Le rapport préconise des modules de formation syndic axés sur des domaines précis :
      • La rénovation énergétique : Maîtrise des dispositifs d’aide (MaPrimeRénov’, éco-prêt à taux zéro), compréhension des audits énergétiques, gestion des chantiers de rénovation globale.
      • Le droit des contrats et la gestion des litiges : Négociation avec les prestataires, gestion des contentieux avec les copropriétaires ou les entreprises.
      • Les outils numériques : Utilisation des logiciels de gestion de copropriété, maîtrise des AG à distance, communication digitale.
      • La médiation et la communication : Gérer les conflits, animer une assemblée générale, communiquer efficacement avec les copropriétaires.
    • Mettre en place des certifications et labels : Pour valoriser la compétence et la qualité, le rapport évoque l’idée de certifications professionnelles ou de labels qualité pour les syndics ayant suivi des parcours de formation spécifiques et validé leurs acquis. Cela permettrait aux copropriétaires d’identifier plus facilement les professionnels les plus qualifiés.

    Conséquences et perspectives pour les organismes de formation

    Pour les organismes de formation, le rapport du CNH est une véritable feuille de route. Il ouvre des opportunités significatives pour développer de nouveaux programmes et adapter les offres existantes :

    1. Répondre aux besoins spécifiques : Les organismes devront affiner leur compréhension des besoins du terrain pour proposer des formations ultra-spécialisées et opérationnelles. L’accent sera mis sur la pratique et la résolution de cas concrets.
    2. Intégrer les nouvelles technologies : La formation aux outils numériques sera un axe majeur. Il ne s’agira plus seulement de présenter des logiciels, mais d’apprendre à les utiliser de manière optimale pour améliorer la gestion et la communication.
    3. Développer des parcours certifiants : La mise en place de parcours de formation débouchant sur des certifications reconnues pourrait devenir un avantage compétitif important pour les organismes.
    4. Anticiper les évolutions réglementaires : Les organismes de formation devront être en veille constante pour intégrer les dernières évolutions législatives et réglementaires dans leurs programmes, assurant ainsi une information à jour aux professionnels.
    5. Mettre en avant l’expérience partagée : Favoriser les échanges de bonnes pratiques et les retours d’expérience entre professionnels sera essentiel. Les formateurs, souvent eux-mêmes issus du métier, joueront un rôle clé dans cette transmission.

    Vous souhaitez vous former ou former votre équipe sur la copropriété : fondamentaux, actualité et enjeux actuels ? Contactez-nous : 06-51-36-82-18 ou 07-68-32-27-67. ou via notre page contact.

     

     

    Vers un syndic expert et conseil : le rôle clé de la formation

    Le rapport du CNH dessine l’image d’un syndic de copropriété moderne : un expert polyvalent, doté de solides compétences juridiques, techniques, financières et relationnelles. Ce syndic de demain sera un véritable chef d’orchestre de la copropriété, capable d’anticiper les besoins, de conseiller les copropriétaires sur les meilleures stratégies à adopter (notamment en matière de travaux et de rénovation énergétique), et de garantir une gestion optimale du patrimoine immobilier.

    « La formation n’est plus un luxe, c’est une nécessité vitale« , affirme Marc A., président d’une fédération de syndics. « Le rapport du CNH nous donne l’occasion de revaloriser notre métier, de prouver notre professionnalisme et d’offrir un service de meilleure qualité. C’est un investissement pour l’avenir de nos copropriétés. »

    L’enjeu est de taille : améliorer la qualité de vie dans les copropriétés, valoriser le patrimoine immobilier, et préparer le parc existant aux défis de demain (transition écologique, vieillissement des bâtiments…). Sans une formation continue et adaptée, ces objectifs resteront inatteignables.

    Conclusion : Investir dans la formation, c’est investir dans l’avenir de l’immobilier

    Le rapport du Conseil National de l’Habitat est une étape cruciale pour la profession de syndic. Il met en lumière les fragilités du système actuel tout en proposant des leviers puissants pour sa transformation. Au premier rang de ces leviers se trouve, sans équivoque, la formation.

    En investissant dans des programmes de formation innovants, spécialisés et en phase avec les réalités du terrain, les professionnels de l’immobilier, et en particulier les syndics, pourront non seulement répondre aux exigences croissantes des copropriétaires et de la réglementation, mais aussi se positionner comme de véritables experts et acteurs clés de la transition immobilière.

    Pour les organismes de formation, c’est une invitation à se réinventer et à proposer des offres toujours plus pertinentes. Pour les syndics, c’est une opportunité unique de se perfectionner et d’assurer la pérennité et la qualité de leur service. L’avenir du métier de syndic se construira, indéniablement, sur les fondations solides d’une formation de qualité. Immo-formation sera n’en doutez pas au rendez-vous !

    Principales propositions du rapport :

    – Obtenir une montée en compétences des dirigeants de cabinet et des gestionnaires en veillent à l’intégration dans les programmes des cycles de formation spécialisés un quota d’heures relatives à la transition énergétique, ainsi que dans les 42h triennales de formation continue

    – permettre la rémunération des syndics professionnels pour le travail d’étude préparatoire à l’élaboration du PPT et aux décisions de travaux d’amélioration environnementale [] rendre possible l’entrée en vigueur du prêt collectif à adhésion simplifiée

    – permettre la rémunération des syndics pour gestion des prêts à adhésion simplifiée

    – harmoniser les diagnostics de performance énergétique collectif et individuel

    – sensibiliser la communauté professionnelle aux enjeux de la fonction de syndic d’intérêt collectif

    – introduire dans les 42h de formation continue obligatoire triennales une sensibilisation à la gestion des copropriétés fragiles ou en difficulté

    – rendre obligatoire une durée de formation réaliste pour pouvoir être agréé syndic d’intérêt collectif

    – prévoir un dispositif public de droit commun pour compléter la rétribution des syndics d’intérêt collectif par les copropriétés

    – inciter les syndics à améliorer la qualité et la valeur ajoutée des extranets de copropriété

    – incliner les syndics en travaillant avec les éditeurs de logiciels et les start-up spécialisées dans les réseaux sociaux de la copropriété à pousser des messages d’information systématique

    – favoriser le développement des réseaux sociaux des copropriété

    – inciter à l’installation dans les immeubles d’écrans interactifs d’information des copropriétaires occupants et des locataires

    – inciter les syndics à une plus large dématérialisation de leurs process et à un plus large recours aux réunions distancielles

    – supprimer l’obligation de mise en concurrence

    – développer le recours à la médiation pour gérer les conflits entre copropriétaires, voire avec des tiers

    – préserver le droit du copropriétaire débiteur de charges collectives à une appréciation équitable par le tribunal du montant de sa dette et des conditions de son acquittement

    – codifier le droit de la copropriété

    – fluidifier l’information entre les garants financiers des syndics professionnels et les CCI

    – renforcer les obligations de contrôle et d’accompagnement des garants financiers

    – informer les copropriétaires des modalités d’indemnisation en cas de détournement de fonds, et étudier les conditions de la mise en place d’une garantie indéfinie

    – créer un comité de liaison permanent entre la DGCCRF et les organisations Professionnelles

    – installer entre les organisations professionnelles et la DGCCRF une commission d’interprétation des textes d’encadrement de l’activité

    – faire évoluer le mode de facturation des syndics en instaurant une transparence sur le coût de production du service et en introduisant une corrélation à la performance

    – assouplir le contrat type

    – encourager la création de services spécifiques avec des conventions d’honoraires séparées

    – étudier la pertinence de la création d’un ordre professionnel des syndics

    – étudier la voie de la corégulation de la profession entre les organisations professionnelles et l’État

    – renforcer le pouvoir du CNTGI

    – nommer la commission de contrôle prévue par le législateur et en revenir aux pouvoirs conférés par la loi ALUR

    – rendre applicable par un décret l’obligation d’aptitude minimum avant habilitation pour les collaborateurs

    – conduire les CCI à contrôler le suivi de la formation continue obligatoire par les collaborateurs habilités à gérer ainsi que de la formation minimum avant habilitation, et leur en donner les moyens

    – favoriser le recours à l’IA dans l’activité de gestion de copropriété

    – travailler à l’interopérabilité des logiciels de gestion entre eux et avec les start-up du secteur

    – faire reculer la pénibilité du métier en évitant la tenue d’assemblées générales tardives

    – inciter les syndics à développer une dimension RSE de leur activité.

    Tag:copropriété, formation, formation agent immobilier, formation ALUR, formation copropriété, formation immobilier, formation loi ALUR, formation loi hoguet, formation syndic

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